Des Fêtes en simplicité

La féérie ! 

Si on adore voir nos proches, profiter d’activités hivernales ou qu’on a le privilège d’être en congé durant deux semaines, traverser Noël et le Jour de l’An quand on a une maladie est un véritable casse-tête. 

Dans ma situation, avec le syndrome d’Ehlers-Danlos, je dois avouer que la nourriture, les rassemblements, les nuits courtes… j’en suis incapable. 

Il m’a fallu apprendre à faire cohabiter mon envie de festivités et mes symptômes. 

Le plus difficile est d’accepter les troubles digestifs, la fatigue, les douleurs articulaires, la sensibilité au bruit, aux couleurs et à la lumière. Dans la vie de tous les jours, je pallie par la solitude et le silence à la maison. Du 20 décembre au 3 janvier, c’est autre chose. J’ai 3 petits mantras qui m’aident depuis quelques années: 

Faire des choix

L’énergie est une denrée rare et je ne peux pas tout faire. Il y a beaucoup de moments que je passe seule à la maison et j’ai appris à romantiser ma solitude pour ressentir la magie des Fêtes autrement que dans la succession de rassemblements. 

Équilibrer les repas

On ne contrôle pas le contenu de notre assiette lorsqu’on va chez les autres. Comme lorsqu’on vit avec des intolérances, des allergies ou des convictions, il est tout à fait acceptable d’apporter sa contribution (avec l’accord de nos hôtes) pour profiter du moment à table, les inconforts post repas en moins! Et on profite des menus à la maison pour alléger et s’en tenir à ce qui nous fait nous sentir bien. 

Du repos à l’agenda

Quelle beau time blocking! Les journées pyjama à regarder des films, à faire la sieste, aller marcher au soleil, cuisiner une soupe réconfortante. C’est plus que bénéfique de prendre ce temps pour apprécier le silence, la solitude et ça recharge les batteries. 

Et lorsqu’on reçoit?

Gros contrat, c’est le temps de déléguer et d’assumer notre réalité. Si les convives sont informés de nos enjeux, ils peuvent nous aider, participer à la conception du menu, tout est bon pour nous décharger. On peut aussi proposer une soirée décontractée où tout le monde s’habille en mou. Pourquoi pas?

Le plus important est de vous respecter, prioriser votre bien-être, ne conserver que ce qui nous apaise et délaisser ce qui devient une source de stress additionnel. Vivre avec une maladie est un défi suffisamment grand (ça vaut aussi si votre enfant est malade) ! N’oublions pas que les Fêtes sont là pour qu’on puisse profiter du moment, voir nos proches et surtout, ralentir un peu la cadence. 

Je ne pouvais passer à côté de ce dernier article de l’année sans vous remercier de me faire une place dans vos lectures. Je suis toujours très reconnaissante lorsque vous me partagez vos impressions, vous m’enrichissez beaucoup. Je vous souhaite de joyeuses Fêtes et une année 2025 remplie de bonheur.

Si vous êtes en bonne santé, je vous souhaite de le rester. Si non, je vous souhaite de bien vivre les aléas de la maladie et, si possible, que des solutions s’offrent à vous pour aller mieux. Bisous, et au plaisir de vous retrouver en 2025 ! ♡

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