Délicat
Délicat, c’est quoi?
C’est mon blogue portant sur la maladie rare qui s’invite dans mon quotidien,
le Syndrome d’Ehlers-Danlos.
Au Québec, ça reste un sujet invisible, méconnu et incompris.
C’est ici que je raconte mes anecdotes et que présente cette pathologie au meilleur de mes connaissances.
Des Fêtes en simplicité
Si on adore voir nos proches, profiter d’activités hivernales ou qu’on a le privilège d’être en congé durant deux semaines, traverser Noël et le Jour de l’An quand on a une maladie est un véritable casse-tête.
Dans ma situation, avec le syndrome d’Ehlers-Danlos, je dois avouer que la nourriture, les rassemblements, les nuits courtes… j’en suis incapable.
Toi + Moi & le SED
Le sentiment amoureux est à la fois grisant et apaisant. Si bon nombre d’entre nous le cherche ou se complait de l’avoir trouvé, la réalité d’une vie à deux, lorsqu’on porte une maladie comme le syndrome d’Ehlers-Danlos, comporte son lot de défis.
Une maladie de riche
Disons-le, les temps sont durs. Avec l’inflation qui envahit de plus en plus, avoir une maladie rare coûte encore plus cher. Pourquoi? Parce que les besoins sont spécifiques et souvent non couverts par le système de santé, la RAMQ au Québec. Si, en plus, la personne malade doit réduire ses heures de travail ou est limitée dans ses choix de carrière, la situation se complexifie.
Qu’est-ce que le meurtrier silencieux ?
On parle du syndrome de l’acrobate lorsqu’il est question du syndrome d’Ehlers-Danlos hypermobile (SEDh). Parce que la peau est élastique et les articulations, hypermobiles.
C’est autre chose pour le type vasculaire (SEDv) de la maladie. Pour 1 personne sur 200 000, on parle du « meurtrier silencieux ». Pourquoi?
Sans prise en charge médicale
Vivre avec une maladie rare vient déjà avec son lot d’embûches. La peur, la douleur, les symptômes, la solitude. Parlons-en, de la solitude.
Il est assez rare qu’on rencontre des gens avec la même maladie que soi. Tout comme la maladie, notre réalité est assez hors normes. Nos proches ne comprennent pas tout ce qui se passe, malgré toute la bienveillance qu’ils ont pour nous.
Mon symptôme, c’est la peur
Je parie que toutes les personnes SED vivent avec un constant sentiment de peur. Bien sûr, la médecine moderne a peu de réponses à nous donner. Mais la peur s’étend plus loin que ça. Avec mon syndrome d’Ehlers-Danlos vasculaire, je suis «chanceuse», j’ai un type moins handicapant au quotidien. J’essaie de m’en convaincre, du moins.
Je n’aurai pas d’enfant. Pourquoi?
D’entrée de jeu, je n’ai jamais voulu d’enfant. Aucun instinct maternel. Ce n’était donc pas une décision crève-cœur lorsque j’ai reçu mon diagnostic du syndrome d’Ehlers-Danlos de type vasculaire.
Comment avoir des plans d’avenir ?
À quoi servent les plans d'avenir lorsqu’on vient au monde avec une maladie qui ne guérira jamais ? C’est une vraie question à laquelle je m’efforce de répondre chaque jour. À quoi sert mon existence si je suis déjà vouée à la voir s'écouter.
Pourquoi je n’aurai plus de chirurgie?
J’ai le syndrome d’Ehlers-Danlos vasculaire, donc j’ai peur. Me savoir dans un corps fragilisé me met aux aguets. Je crains la médecine, parce qu’elle m’est risquée. Elle peut autant de me soigner que de me tuer. Je ne lui fais confiance qu’en partie. Pour les soins de routine, ça va. Pour en apprendre davantage sur ma maladie, OK. Pour me sauver ? Je passe mon tour.
Dans l’oeil des autres
Je suis convaincue qu’on se dit tous et toutes qu’on doit s’accepter, vivre avec le SED et focaliser notre énergie sur la personne qu’on est plutôt que l’enveloppe corporelle. C’est nettement plus facile à dire qu’à faire. On parle du SED comme d’une maladie invisible. Pourtant, en le sachant je ne vois que ça.
La mission de Délicat
Par le biais de tranches de vie et à la lumière de mes recherches, je diffuse des informations pertinentes sur le Syndrome d’Ehlers-Danlos au Québec.